Naissance et développement
du Festival depuis 1976

Animations autour de l'expression
orale de la poésie

A ses débuts à Marly-le-Roi en 1976, et jusqu'en 1979, le Festival franco-anglais de poésie se définissait comme un festival d'expression orale de la poésie, ainsi que l'indiquait alors son titre : Festival of French and English Spoken Poetry. Il comportait des ateliers publics d'écriture, animés par les poètes invités, des lectures de poèmes en anglais et en français, mais sans traduction, et des séances de discussions animées par les poètes sur des sujets divers.

Ateliers de traduction

Interrompu pendant deux ans, le Festival renaît en 1982. Il met désormais l'accent sur les échanges entre poètes et publics des deux langues, à travers des ateliers de traduction où sont confrontées les traductions réciproques des poètes invités. Le dernier atelier de traduction à ce jour a eu lieu à Melbourne, en octobre 2008.

Lectures publiques bilingues

Depuis l'origine, chaque session du Festival donne lieu à des lectures publiques présentées par les poètes invités. Celles-ci, devenues bilingues depuis 1982, permettent à une partie du public moins familiarisée avec l'autre langue d'avoir accès à l'oeuvre de l'ensemble des poètes participants. Elles se sont déplacées avec le Festival à Montréal en 2003, et à l'Australian Poetry Centre de Melbourne en 2008.

La création plastique autour de la poésie

Tout en restant centré sur l'échange entre les poètes et le public autour de la traduction, le Festival a convié progressivement des artistes de disciplines différentes à créer des oeuvres autour des poèmes des poètes invités. Ainsi pour la peinture, la sculpture ou le dessin depuis 1982, activité qui donne lieu chaque année à une exposition artistique, souvent itinérante.

La création musicale autour de la poésie

En 1987, le Festival introduisait la création musicale autour de la poésie dans ses activités. A partir de 1992, à l'initiative de Monique Rancourt, des pièces musicales spécialement écrites sur des poèmes sont présentées chaque année au Festival. Depuis le début des années 2000, sous la direction de Jean-Luc Darbellay, la même activité's'élargit àde nombreux compositeurs internationaux, avec des concerts désormais accueillis à la Maison des pratiques artistiques amateurs de la Ville de Paris (auditorium Saint-Germain).

Revue la Traductière

La Traductière est née dans la foulée du Festival, en 1983, devant la nécessité de garder trace du travail effectué dans le cadre du Festival. Elle a, depuis, mis un accent beaucoup plus important sur la création, en commandant à des poètes et artistes des oeuvres sur un thème commun pour chaque numéro.

Colloques

En 1986, un colloque annuel vient enrichir le Festival. Il porte tantôt sur l'écriture et sur la traduction (Le français en traduction, 1986, Poésie et traduction,1990, La parole et ses langues, 1996), tantôt sur la création artistique (Le réel et le créé, 1988, Le réalisme abstrait, 1994, Questions de rythme, 1995) ou sur un sujet de société (Poésie et libertés, 1989, Les yeux du siècle, 1992, L'homme programmé, 1993, La trace et l'oubli, 2004...). Celui de juin 2010 portait sur le thème « Du poétique à la poésie ».

« Passage en revues »

Outre la Traductière, créée pour pérenniser et transmettre la richesse des échanges du Festival, nombre de revues ont au fil des ans consacré des numéros spéciaux ou sections spéciales au Festival, telles Paris Atlantic, Paris Free Voice, Europe, Encrages, Mires, Translation (New York), The Chariton Review (Missouri), Cyphers (Dublin), Odjek (Sarajevo) ou encore The Phoenix Review et Etchings (Australie).

 

D'un lieu à l'autre

De Marly-le-Roi à l'origine, le Festival est venu à Paris en 1979 (Centre culturel canadien et Centre Pompidou jusqu'à 1988, Maison de la poésie, centre Wallonie-Bruxelles, théâtre Les Déchargeurs, puis Maison des écrivains de 1993 à 1999 et enfin la SCAM en l'an 2000).

En 1997, il s'est élargi, en outre, vers le Théâtre Molière - Maison de la poésie pour le spectacle final Musique et poésie.

Les Franco-anglaises de poésie

Avec l'opération « Les Franco-anglaises de poésie », lectures bilingues de poésie dans tout Paris, le Festival s'est en outre étendu depuis quelques années à une douzaine de lieux différents dans Paris.

Il rejoint ainsi à présent un public de quelque 1 500 personnes, en mettant à contribution chaque année des dizaines de poètes, artistes plasticiens, musiciens, traducteurs, philosophes...). Plus de 400 poètes d'une vingtaine de pays y ont participé à ce jour. Après Melbourne en 2008, elles sont revenues à Paris en 2009, notamment au Café de Flore et au Café de la Mairie.

Films vidéo

A l'occasion du vingtième anniversaire, en mai 1997, le jeune cinéaste Benoit Falize réalisait un film vidéo sur le Festival, qui fut projeté en avant-première à l'inauguration du 21e Festival. En juin 2010, grâce à une collaboration avec FIFE 2010 (Baia Mare, Roumanie), le Festival introduit des films vidéos créés sur les poèmes, présentés en salle de cinéma à Paris et sur son site Internet.